Madame la présidente, madame la ministre, mes chers collègues, pour la troisième fois, nous allons défiler à la tribune au sujet de la proposition de loi visant à renforcer le droit à l’avortement : certaines, comme Laurence Rossignol avant moi et comme d’autres collègues ensuite, pour défendre le droit des femmes à disposer de leurs corps ; d’autres pour nous expliquer que, loin de s’opposer au droit à l’avortement, ils vont quand même, en toute logique, s’opposer à une proposition de loi visant à le renforcer. Attention, toutefois, ce n’est pas parce qu’ils sont contre – non !
J’ai même parfois entendu que le combat pour l’accès à l’IVG était dans l’ADN politique de la droite française !
Il faut pourtant le dire : non, l’accès à l’IVG n’est pas dans l’ADN politique de la droite française.