On a le sentiment que la création de Viginum répond à une préoccupation qui est à l'intersection du rôle de l'Arcom, des services de renseignement et de l'Anssi, ce qui peut laisser penser que ces derniers ne parvenaient pas à faire correctement face à la menace.
À vous écouter, on a l'impression que ce sur quoi vous travaillez devrait, pour une large part, être traité par les services de renseignement, sauf que ces derniers travaillent a priori sur des données qui ne sont pas publiques, quand vous travaillez sur des données accessibles. Est-ce la seule différence ? Au reste, ces données n'auraient-elles pas pu être traitées par les services de renseignement ? Réciproquement, les services de renseignement ont-ils un problème pour traiter les informations disponibles publiquement et pour répondre aux menaces qu'elles peuvent éventuellement engendrer ?
Vous avez évoqué la situation au Mali, et ce qu'elle peut impliquer en termes de sécurité. Quelle réaction adopter face à ces menaces d'agression ?
Si vous établissez que l'élection a été manipulée, que ferez-vous ? Allez-vous travailler avec le juge de l'élection ?