Cet amendement a pour objet de créer un nouveau mode d’accès au médicament en phase d’essais cliniques pour les personnes atteintes de pathologies graves ou dégénératives.
Un tel mécanisme est d’abord une proposition d’espoir pour les personnes privées de solutions thérapeutiques.
Ensuite, l’utilisation du médicament semble suffisamment encadrée, puisqu’elle dépend d’hypothèses strictes, qu’elle se fait sur demande du patient et qu’elle est surveillée. À l’opposé, on parle beaucoup depuis quelques années du suicide assisté ou de l’euthanasie, pratiques qui reçoivent un soutien croissant. Il serait curieux de manifester davantage de suspicion à l’égard d’une procédure visant non pas à abréger la vie, mais à la prolonger à la demande du malade.
J’observe enfin que le Sénat avait voté un amendement presque identique lors de l’examen du PLFSS pour 2018.
Dans ces conditions, j’émets un avis favorable sur cet amendement.