Intervention de Clément Beaune

Réunion du 23 février 2022 à 15h00
Questions d'actualité au gouvernement — Situation en ukraine i

Clément Beaune  :

Ce n’est pas nous – et ce n’est pas non plus l’OTAN, les États-Unis d’Amérique ou l’Europe – qui avons voulu un conflit et violé gravement le droit international. Il faut quand même en revenir aux faits !

Nous avons eu ce débat précédemment, on ne peut pas reprocher à la France d’avoir ménagé ses efforts pour ouvrir la voie à la diplomatie, à une solution politique et à la paix, mais, il faut le constater ensemble, ce sont la Russie et le président Poutine qui, en début de semaine, ont choisi le chemin d’une très grave violation du droit international.

Cela aboutit à une réaction d’unité et de fermeté européennes et occidentales – nous l’assumons – au travers de l’imposition, aujourd’hui même, de sanctions coordonnées avec nos principaux partenaires et décidées à l’échelon européen.

Vous évoquez le fait d’avancer vers une solution dans le cadre des Nations unies. Nous l’avons proposé, puisque le Président de la République a demandé dès lundi dernier une réunion d’urgence du Conseil de sécurité – c’est notre responsabilité en tant que membre permanent. Or force est de constater, là encore, que la Russie n’a pas accepté de prendre ce chemin diplomatique et de paix.

Nous ne sommes certainement pas dans la surenchère ou dans la provocation. Nous sommes dans la réponse, proportionnée, mais extrêmement ferme, à des agressions et à des violations territoriales décidées par le président Poutine et la Russie.

Nous devons le constater, mais, soyez-en sûr, nos efforts diplomatiques se poursuivront et je salue le fait que vous les souteniez.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion