Monsieur le Premier ministre, samedi prochain, le Salon international de l’agriculture de Paris ouvrira ses portes et des centaines de milliers de Français s’y rendront.
Ce salon est un hymne aux territoires, à la ruralité, à l’agriculture ; c’est un moment d’excellence et de célébration du Made in France, un moment de rencontre entre les villes et les campagnes autour de découvertes et d’échanges. C’est un rendez-vous d’autant plus attendu que l’édition de 2021 a été annulée à cause de la pandémie. C’est un lieu où la profession agricole fait découvrir ses réussites, mais où elle fait aussi remonter ses inquiétudes, parfois ses désespoirs, voire ses colères.
Au cours des dernières années, la profession agricole a dû faire face à des crises – climatique, sanitaire, financière – auxquelles tous ensemble, Gouvernement et Parlement, nous avons apporté des réponses.
Il est temps, monsieur le Premier ministre, de faire un bilan des réformes accomplies, pour lesquelles nous avons su allier une vision claire et ambitieuse à une méthode fondée sur la concertation. Je pense à France Relance et au plan Protéines pour accroître notre souveraineté alimentaire ; je pense également aux lois Égalim en faveur de la rémunération des agriculteurs, au doublement de la surface exploitée en bio, à la protection des sols, au développement des circuits courts, aux retraites agricoles et, plus récemment, à l’assurance récolte et au plan massif lancé à la suite du Varenne agricole de l’eau.
Mes chers collègues, pour la plupart d’entre vous, vous avez voté ces projets et propositions de loi.