Vous avez évoqué, monsieur le sénateur, l’espace numérique en santé. Nous nous sommes engagés à mettre en place un accompagnement physique pour toute démarche dématérialisée. En ce qui concerne l’espace numérique de santé, cet accompagnement pourra être assuré soit par un pharmacien soit par tout autre professionnel de santé. Pour toutes les autres démarches, les Français pourront se tourner vers les maisons France Services, comme nous nous y sommes engagées avec Jacqueline Gourault.
Nous prenons très au sérieux les alertes de la Défenseure des droits, qui est une vigie essentielle. Ainsi, nous avons entamé un travail résolu avec les associations d’aide aux plus fragiles et aux plus vulnérables. J’étais, la semaine dernière, en Eure-et-Loir, dans une maison France Services – dispositif encore trop peu connu des Français –, puis avec le préfet et toutes les associations qui accompagnent les plus fragiles, les familles rurales, les retraités…
Nous avons demandé, avec Jacqueline Gourault, que ces Français parfois déconnectés, parce qu’ils n’ont pas été formés, parce qu’ils n’ont pas accès au numérique ou parce qu’ils ne connaissent pas assez les maisons ou espaces France Services, puissent être accompagnés, dans chaque département, dans les mois qui viennent.
Jusqu’à la dernière minute, ce gouvernement continuera de considérer qu’il n’y a pas de fatalité à la fermeture, qu’il faut accompagner chacun et mettre de l’humain sur le terrain.
Contrairement aux gouvernements du précédent quinquennat, nous n’avons pas considéré qu’il n’y avait rien à faire, sinon à subir le mouvement. Certes, ce mouvement est inexorable, mais nous pouvons faire beaucoup pour accompagner chacun dans ses démarches auprès des services publics et ceux-ci doivent rester accessibles, proches et humains.