Je vous remercie, monsieur le Premier ministre, d’avoir pris le temps de me répondre. Vous avez parlé de stratégie, mais je n’en ai décelé aucune dans vos propos !
Vous avez aussi évoqué le redressement des finances publiques entre 2017 et 2019. Or, si l’on met en base 100 la dette des pays de l’Union européenne en 2017, la dette de la France n’évoluait pas, tandis que celles de l’Irlande et des Pays-Bas, par exemple, diminuaient de 15 points. Vous vous réjouissez d’une stabilité, mais d’autres pays ont amélioré leur situation durant la même période !
Vous avez parlé de souveraineté au sujet de nos dépenses publiques. C’est une question tellement importante que le ministre de l’économie a dû préciser, dans sa réponse à la Cour des comptes, que la qualité de la dette française n’était pas en cause au regard de notre situation…
Si Emmanuel Macron, ancien conseiller à l’Élysée, ancien ministre de l’économie, puis Président de la République, avait géré les finances de la France comme l’ont été celles de l’Allemagne, notre pays enregistrerait aujourd’hui 1 000 milliards d’euros de dette en moins, soit l’équivalent de dix plans de relance ou de trente plans France 2030 !