À mon tour de vous remercier, monsieur le président, ainsi que l’ensemble du Sénat. Il existe fort naturellement des différences de sensibilité et de position ; ces divergences sont légitimes dans une démocratie.
Depuis que j’ai l’immense honneur d’occuper mes fonctions de chef du Gouvernement, c’est-à-dire depuis juillet 2020, nous avons beaucoup travaillé au service de notre pays.
En dehors de la crise sanitaire et des textes législatifs que celle-ci a nécessités, le Gouvernement et le Parlement ont eu une activité intense. Ainsi, l’activité législative a été équivalente à celle de la période antérieure au covid – ce calcul n’est peut-être pas rigoureusement exact, mais je ne dois pas être loin de la réalité.
Finalement, nous avons donc doublé notre travail et notre action au service de nos concitoyens. Je tenais à le souligner devant vous, car cela n’aurait pu se faire sans une collaboration étroite entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif.
J’ai essayé d’exercer ma fonction dans le plus grand respect des assemblées parlementaires, qu’il s’agisse de l’Assemblée nationale ou du Sénat. Vous avez parlé d’« irritants », monsieur le président. Certes, il y en a eu quelques fois, mais je vous ai toujours dit ce que je pensais avec sincérité et dans le seul but de rechercher l’intérêt général.
Ce respect dû aux assemblées parlementaires tient aussi au respect qui est le mien à l’égard de la Constitution et des institutions de la Ve République auxquelles j’ai pu, à de multiples reprises, dire mon profond attachement. Ce respect est encore plus nécessaire dans les moments de crise, de tension et de très fortes difficultés, comme ceux que notre pays traverse depuis de longs mois.
Je vous adresse donc, monsieur le président, mes remerciements particuliers. Je salue également les institutions qu’ensemble nous avons créées – je pense aux comités de liaison que nous avons mis en place pour renforcer le lien entre l’exécutif et le législatif. Je remercie aussi chacun des présidents de groupe, toutes tendances confondues, avec lesquels je pense avoir noué des relations de respect et de confiance.
Bonne route à notre démocratie parlementaire !