Monsieur le président Lallemand, merci pour votre exposé et vos éléments d'éclairage. La France et ses territoires ont besoin de la SNCF non pas pour préserver l'état existant, mais pour répondre aux besoins de la population. J'ai bien conscience des figures imposées qui sont les vôtres. Comme en patinage artistique, je préfère les figures libres, mais le cadre dans lequel vous évoluez est fixé par des décisions politiques. Il est trop complexe de gérer en même temps des ambitions en matière de fonctionnement et des objectifs en matière de développement. Mais sans objectifs de développement, il est difficile de trouver les bons équilibres. Je pense qu'il est bon que nous vous communiquions les besoins des territoires.
La Bretagne fait beaucoup pour le ferroviaire. S'agissant des lignes de desserte fine du territoire, le classement de celles-ci en trois catégories est une manière assez embêtante d'aborder les choses. Je ne manquerai pas d'en référer à Monsieur le Ministre. J'en ai déjà référé au préfet Philizot, mais je me permets de vous suggérer une belle ambition relationnelle avec les territoires. La restauration d'un certain nombre de lignes de desserte fine n'a été possible que par l'engagement des collectivités. Les collectivités sont des alliés objectifs, qui de surcroît jouent un rôle déterminant pour faire en sorte que les systèmes soient opérationnels et efficaces. Essayez d'en tenir compte, si vous le voulez bien. Ce qui vaut pour les lignes de desserte fine du territoire vaut aussi pour le fret.