Les nuisances sonores liées au trafic ferroviaire font l'objet de dispositions spécifiques du contrat de performance avec SNCF Réseau. Je pense notamment à deux exemples de mon département des Yvelines : la ligne de fret Serqueux-Gisors, à hauteur de Conflans-Sainte-Honorine, et la ligne de Chatou, le long du RER A, dont les riverains subissent une pollution vibratoire.
Ce sujet a été longuement abordé lors de la dernière assemblée générale du Conseil national du bruit. Pourtant, les protections installées par la SNCF ou la RATP restent très partielles. Certaines communes sont couvertes, d'autres non, sans vraiment d'explication, si bien que les élus s'interrogent.
Comment l'État aborde-t-il cette problématique avec les opérateurs, au-delà des objectifs inscrits dans les contrats de performance ? En parallèle du plan de relance, compte-t-il soutenir les communes pour la construction de ces infrastructures ? Les communes de mon département doivent aujourd'hui se tourner vers la région d'Île-de-France pour obtenir de l'aide et, ainsi, satisfaire les riverains.