Il restait à savoir dans quels domaines l'État doit intervenir. Nous avons pour cela proposé une série de compétences aux élus locaux afin qu'ils les notent de 1 (non souhaitable) à 10 (très souhaitable). Comparativement au questionnaire diffusé en 2017, nous observons une évolution, car nous sommes dans un contexte particulier, aussi bien en matière d'urgence terroriste que sanitaire. Nous observons ainsi un plébiscite des jambes droite et gauche de l'État, à travers une volonté de mise en avant de la sécurité, de lutte contre l'immigration, mais aussi un rôle important reconnu pour l'emploi local en matière de santé, d'emploi, de travail, d'équilibre territorial, d'environnement et de cohésion sociale. Pour autant, certains secteurs n'apparaissent pas : la fonction publique territoriale, le logement, l'urbanisme, la commande publique et le sport. Ces domaines sont donc revendiqués comme une volonté d'action locale, l'État se concentrant sur son coeur régalien et l'équilibre local.