– Je vais consulter les personnes en charge du ferroviaire afin d’apporter une réponse à la situation évoquée par Philippe Tabarot.
M. Hervé Gillé. – Plus la logistique est complexe, plus le risque est élevé, ce qui souligne l’intérêt de produire l’ammonitrate au plus près des zones de production agricole. Avons-nous une estimation de la production d’ammonitrate en France, au regard de son utilisation ? Y aurait-il un intérêt, pour limiter la logistique, de pouvoir produire davantage en France, au plus près de l’utilisation de ces matières ?
M. Jean-Claude Anglars. – Je n’ai pas compris la réponse concernant l’abaissement du seuil à 150 tonnes. Pourquoi cela a-t-il été décidé à part pour gêner les agriculteurs ? Je ne comprends pas bien les fondements de cette décision. En outre, les organisations professionnelles mettent en avant les coûts engendrés et demandent une étude d’impact en amont.
Mme Martine Filleul. – Je voudrais revenir sur le rôle qui pourrait être confié à VNF dans le transport de matières dangereuses par voie fluviale. Vous parlez d’une obligation de porter à sa connaissance des informations sur les matières transportées, mais ne devriez-vous pas accorder à cet acteur plus d’importance sur la partie contrôle ?