Je vous remercie pour ce rapport passionnant, qui nous invite à considérer le temps long. Vous montrez comment les réponses à la crise environnementale, dont les conséquences dramatiques se situent vers 2050 et au-delà, viennent aggraver les conséquences des crises de court terme. La crise ukrainienne va ainsi déboucher sur une crise alimentaire, notamment parce que les pays européens ont volontairement réduit leurs capacités de production pour préserver la biodiversité ou la richesse des sols. En outre, elle va déboucher sur une crise des matières premières et des minéraux. Alors que le sous-sol français contient certains de ces minéraux, nous nous interdisons toujours de les exploiter, au nom du principe de précaution.
Comment pensez-vous cette dichotomie entre court et long terme, les réponses de long terme étant difficilement acceptables pour les citoyens, qui sont plus intéressés par les conséquences de court terme, comme l'impact de ces crises sur l'inflation et le pouvoir d'achat ?