Merci pour la qualité remarquable de vos exposés. Vous avez porté un regard qui partait du point de vue russe. Or très souvent, on se positionne d'emblée dans une perspective antirusse. Vous avez montré que les Russes avaient aussi un passé et une appréciation de la situation qui pouvaient se justifier sur un certain nombre de points. Je le dis parce qu'on tendance à la simplification. On a une vision expansionniste de la Russie. Or la Russie a des « étrangers proches » dans son histoire qui contribuent à ses positionnements et méritent d'être étudiés.
Il faut être très vigilant concernant l'écartèlement de la Russie entre l'Asie et l'Occident. Nous avons tout intérêt à garder la Russie du côté occidental plutôt que de la voir partir du côté asiatique.
Sur l'Ukraine, c'est la première fois que j'entends dire que M. Zelensky n'avait pas totalement intérêt et qu'il n'a pas complètement contribué à aller au bout de ces accords. Pourquoi ? Parce que M. Zelensky n'a pas intérêt à régler la problématique du Donbass. Il joue sur deux tableaux.
Ma question porte sur les populations : quelle est la part de cette population des « étrangers proches » qui est pro-russe ? Des régions sont pro-russes, d'autre non.