président. – En définitive, qu’il s’agisse du plan de relance européen, des futures ressources propres ou de la réforme du pacte de stabilité, ces échanges ont témoigné du moment charnière dans lequel se situe l’Union européenne, mettant en exergue les principaux défis économiques et budgétaires qu’elle devra relever dans les prochaines années.
De façon plus générale, les parlementaires nationaux et les députés européens ont répondu à l’invitation du Sénat, de l’Assemblée nationale et du Parlement européen. En dépit de la portée politique réduite de cette conférence – on n’y adopte pas de conclusions –, l’ordre du jour étoffé a permis de tenir des débats utiles et – une fois n’est pas coutume – très actuels, sur des sujets appelant des réponses concrètes.
J’ai le sentiment – peut-être est-ce lié au fait d’y avoir été associé en amont – que cette conférence aura suscité, parmi les membres de notre commission, un intérêt plus fort que pour les éditions précédentes. Les interventions des parlementaires européens ont été également intéressantes, en ce qu’elles donnent un aperçu des positions de certains États membres sur les propositions de la Commission européenne. Il n’est jamais totalement inutile d’entendre d’autres points de vue.
M. Marc Laménie. – Quelles sont les nouvelles ressources propres qui pourraient être instaurées ? Les difficultés croissantes que rencontrent les collectivités locales pour mettre en place les financements européens, du fait de leur complexité, ont-elles été abordées ?