Monsieur Cannet, vous proposez de réduire de 20 % la consommation de protéines animales. Que faites-vous de toutes ces zones d'élevage et de ces pâtures qui jouent un rôle essentiel dans l'écosystème ? S'il s'agit de les transformer en culture intensive, nous n'y gagnons pas grand-chose...
Dans mon territoire viticole, en Champagne, une culture de haute qualité environnementale a pu se développer grâce à des mesures de bon sens. Certains se sont mis à la production biologique. Or l'année dernière a été très pluvieuse et les pulvérisations au sulfate de cuivre ont été bien plus nombreuses sur ces parcelles biologiques que dans les cultures traditionnelles. Il y a donc un juste milieu à trouver. Comment faire ?