Nous nous occupons très activement de tout ce qui concerne l'exercice illégal de la médecine. Malheureusement, le Conseil de l'Ordre des médecins est démuni, dans la mesure où cet exercice illégal est fait par des personnes qui ne sont pas médecins. Le Syndicat des chirurgiens plasticiens a déposé quinze plaintes au pénal. Il ne peut le faire que si la victime accepte de déposer plainte et nous nous associons alors à la plainte. La situation est extrêmement compliquée et il est urgent de prendre certaines mesures, avant d'avoir des morts, comme c'est le cas en Amérique du Sud ou aux États-Unis.
En tant que secrétaire générale du Syndicat des chirurgiens plasticiens, j'ai écrit à l'Ordre des pharmaciens en leur demandant d'aider leurs confrères en officine, afin qu'ils ne soient pas démunis et puissent être capables de ne pas vendre certains produits de comblement implantables ou injectables à des personnes se présentant sans carte professionnelle.
Pour le moment, la présidente du Conseil de l'Ordre des pharmaciens m'a simplement demandé le nom des pharmaciens qui vendent ces produits. Or tous les pharmaciens le font !