L’éducation nationale est également en danger. Il manque 3 000 postes pour la rentrée. Un exemple pour décrire la situation : 426 professeurs d’école ont été admis dans l’académie de Versailles alors qu’il y a 1 430 postes à pourvoir !
Un effort financier considérable doit donc être engagé, le développement des services publics, de l’enseignement aux transports, de la police à l’hôpital, en dépend. Cet effort financier sera nécessaire pour mettre en œuvre une nouvelle politique industrielle et agricole fondée sur les relocalisations et le respect de la planète.
En si peu de temps, il n’est pas possible de vous répondre sur tous les points, madame la Première ministre, mais votre logiciel de régression sociale et de casse annoncée des services publics, le peuple n’en veut pas !
Nous n’avons pas d’illusion : la réalité politique pousse votre gouvernement vers la droite des hémicycles et, depuis cinq ans, la majorité sénatoriale a très souvent soutenu les poussées libérales de M. Macron. Votre projet sur les retraites, par exemple, obtiendra à coup sûr son soutien.
Madame la Première ministre, nous vous disons aussi : « Attention à toute tentative d’un jeu mortifère avec le Rassemblement national ! », qui tourne, toujours et encore, le dos à l’idée même de progrès.
Oui, madame la Première ministre, nous serons vigilants, afin que notre peuple soit préservé de la violence libérale et de la haine, et nous porterons en permanence, avec les députés de la Nupes, l’espoir de progrès, de justice sociale et d’une transition énergétique d’une urgence évidente. En somme, nous opposerons à votre logiciel libéral un logiciel de progrès, de transformation pour répondre véritablement aux exigences populaires.