Madame la Première ministre, monsieur le président du Sénat, nous ne sommes pas un « danger pour la République » ; affirmer cela, tout comme banaliser le Rassemblement national, constitue une faute face à l’Histoire. Permettez-moi d’appeler solennellement, de cette tribune, toutes celles et tous ceux qui se considèrent comme républicains, qui endossent l’héritage de progrès et de justice, dont la gauche a toujours été le moteur, à s’écarter du chemin crépusculaire qui nous mène droit au retour du fascisme au pouvoir.