Madame la Première ministre, votre responsabilité en la matière est considérable. Vos hésitations du mois de juin ont permis l’arrivée de 89 députés du Rassemblement national à l’Assemblée nationale. Les digues doivent être rebâties, nous sommes au dernier arrêt avant la nuit noire. Une chambre sans majorité absolue n’est pas un drame ; c’est même une bonne nouvelle, à condition d’être clair sur les valeurs et de se débarrasser du scrutin majoritaire, dont l’utilité n’est plus et qui porte en lui une violence politique dangereuse pour la démocratie. Instaurons la proportionnelle