Cette Conférence a été organisée selon la logique de la démocratie participative, et non de la démocratie représentative. Nous avons eu des difficultés à nous exprimer en tant que parlementaires, à nous faire entendre par les panels citoyens, qui avaient une vision décalée au regard de ce qu'il était possible de faire.
A contrario, les institutions européennes n'hésitaient pas à influencer les panels pour faire passer leurs idées.
Dans mon groupe de travail, j'ai eu un mal fou à retenir les jeunes qui commençaient à parler du conflit israélo-palestinien et réclamaient que l'Union soit dotée d'une puissance militaire. J'ai dû batailler pour faire comprendre qu'elle n'était pas encore une union fédérale. Il y a des attentes, et il ne faudrait pas qu'il y ait trop de déception. Ma crainte, c'est que l'exercice ait été un marché de dupes pour ces panels.