Monsieur le président, mesdames, messieurs les sénateurs, monsieur le sénateur, je suis effectivement très content que vous me posiez cette question aujourd’hui, puisque, pas plus tard qu’hier, à l’Assemblée nationale, nous étions accusés de ne rien faire sur ce dossier. Pourtant, j’ai bien assisté à la signature de cette convention, pour la première fois en présence de Mme la présidente du conseil régional et de M. le président du conseil départemental. Celle-ci règle les affaires jusqu’en 2027, à la grande satisfaction des planteurs de canne, des rhumiers, des industriels. C’est une avancée considérable qu’ils aient signé tout cela ensemble. Tout le monde a fait des efforts significatifs : Albioma pour revaloriser la prime bagasse – 3 euros de plus pour les planteurs –, les planteurs et Tereos pour aboutir à une répartition équilibrée des bénéfices – nous sommes allés chercher les bénéfices accumulés par Tereos pour les remettre dans la convention et pour répartir les bénéfices à l’avenir si bénéfices il y a.
Dans le même temps, l’État a augmenté l’aide aux planteurs de 14 millions d’euros et confirmé l’aide à l’industriel de 28 millions d’euros. Le résultat est sans commune mesure avec ce qui préexistait, puisque, pour la première fois, le prix d’achat de la canne pourra être supérieur à 100 euros par tonne, soit 15 euros de plus qu’avec la précédente convention.
Je puis vous affirmer que les canniers présents à cette signature étaient contents.
Sur la signature particulière de Tereos à La Réunion, je répète ce que j’ai dit hier à l’Assemblée nationale : je travaillerai avec les autres ministres concernés à renforcer la transparence des activités de ce groupe à La Réunion.
S’agissant du coût des intrants, enfin, et plus largement sur les conséquences du conflit en Ukraine, des mesures ont déjà été adoptées, notamment la prise en charge des cotisations sociales pour 2022 et 2023, ce qui n’est pas rien.
Par ailleurs, une aide exceptionnelle du Fonds européen agricole pour le développement rural (Feader) a été mobilisée par le conseil départemental de La Réunion, qui était présent pour confirmer son accord.
Le ministère des outre-mer et le ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire vont désormais travailler sur la souveraineté alimentaire à travers la production animale et la production de fruits et légumes. Les premières discussions que j’ai eues avec le ministre chargé des comptes publics, …