La décision à l'unanimité d'accorder le statut de pays candidats à l'Ukraine et à la Moldavie a été le fait marquant du Conseil européen. C'est un soutien important.
La présidente de la République moldave a été élue sur un programme courageux de lutte contre la corruption et de réforme de la justice, avec un objectif de rapprochement avec les standards européens. Le statut de pays candidat est l'un des moyens de la soutenir et de lui permettre de montrer à sa population des résultats concrets et perceptibles dans la vie quotidienne.
C'est un enjeu que j'ai perçu lors de mon déplacement avec le groupe d'amitié France-Moldavie en mai dernier. La tâche semble immense, dans les domaines de l'énergie, du secteur bancaire, de la valorisation des matières premières agricoles, des exportations ou encore de la réforme de la justice.
Quelles sont les priorités à privilégier lors du processus de pré-adhésion, pour orienter le programme de soutien et d'aide à ce pays ?