Merci. Je souscris à l'idée que nous devons pouvoir faire confiance aux territoires, qui rendent des comptes d'une manière directe à leurs concitoyens puisque les élus sont obligés de trouver des solutions.
Nous pensons que les préfets doivent jouer un rôle extrêmement important puisqu'ils incarnent l'État dans les territoires, au plus près des élus. Ils incarnent ainsi l'égalité de droit, au sens de l'accès pour tous à des services de base, qui doit se construire dans la différenciation.
Vous avez par ailleurs rappelé l'importance de l'ingénierie.
La revitalisation concerne les départements, les intercommunalités ou l'espace que nous appelons pays. Au Sénat, nous défendons l'espace du pays, parfois contre l'avis de l'administration. Les pays sont composés d'élus qui décident de coopérer sur un territoire qu'ils définissent. En général, ce qui est volontaire et porté fonctionne mieux que ce qui est imposé. Les pays neutralisent cette compétition parfois stérile et obligent les élus à s'apprivoiser et à se parler.
S'il existe une lassitude et si de nombreuses personnes ont disparu du paysage citoyen, c'est bien parce que l'action publique n'est pas efficace. C'est l'exigence de l'efficacité de l'action publique que nous portons au Sénat.
En outre, j'aimerais que nous parlions un peu de mobilité du quotidien et du problème de l'assignation à résidence chez les jeunes. En effet, nous voyons dans les études réalisées que des jeunes n'ont pas forcément l'envie de s'évader et qu'il peut exister une chape morale qui les assigne à résidence.
Je cède la parole à mes collègues afin qu'ils posent leurs questions.