Je vous remercie de votre venue à Livry. Je remercie également Marius Drigny d'avoir installé son projet dans notre commune.
Il y a un peu plus d'un an, Marius Drigny venait dans la Nièvre pour installer la première date de « La Ville à Joie ». L'initiative a fait l'objet d'un projet commun : la commune a acheté un bâtiment aménagé pour les chambres d'hôtes afin que l'équipe s'y installe.
Ce projet a reçu une aide de la part du pays - notamment grâce à Juline Lebrun et Éric Guyot - et de la part de Jean-Luc Martinat, président du Conseil de développement territorial du pôle d'équilibre territorial et rural (PETR) Val de Loire Nivernais. Sa mise en place a également été aidée par nos conseillers régionaux Hicham Boujlilat et Sylvain Mathieu, venus sur place dès le début afin de soutenir le projet et le présenter aux techniciens. Des échanges ont ensuite eu lieu avec la région.
Je rappelle que le projet « la Ville à Joie » est financé à hauteur de 70 % par la région, de 10 % par la communauté de communes et le reste repose sur ses fonds propres. L'adhésion de certains anciens élus au nouveau modèle économique proposé par Marius Drigny a parfois été compliquée. Toutefois, notamment grâce au soutien d'Yves Ribet, président de la communauté de communes, nous sommes parvenus à faire passer une délibération pour l'octroi de 10 % des fonds pour ce projet.
Votre venue aujourd'hui et le nombre de journalistes présents montrent que ce projet a été de bon augure pour notre territoire. Il permet d'attirer l'attention sur la Nièvre et donne l'exemple concernant le développement de nos campagnes.
Les appels à projets sont bénéfiques mais, demain, qu'en sera-t-il du financement ? Nous avons vécu une période de « quoi qu'il en coûte », durant laquelle nous bénéficions d'un certain nombre d'aides. Nous avons notamment été très bien suivis pour un projet d'épicerie-boulangerie. Cependant, nous nous demandons ce qu'il adviendra demain.
Le CRTE, qui est évoqué, comprendra notre dotation d'équipement des territoires ruraux (DETR) et des fonds qui existent déjà. Nous n'abondons pas suffisamment sur ce fonds pour aider les territoires ruraux à développer des ambitions nobles telles que la transition écologique. De jolis projets existent sur l'ensemble de la Nièvre et j'espère que l'État sera aussi à nos côtés pour les financer.