Monsieur le préfet, nous menons aussi au sein de la délégation une réflexion sur l'État territorial. Nous présenterons, avec mon collègue co-rapporteur Éric Kerrouche, nos préconisations au mois de septembre. Cette table ronde conforte ce que nous pensons quant à la nécessité d'effectuer davantage de différenciation à l'intérieur même de l'État et de nous donner les moyens d'accompagner les projets plus localement, avec plus de souplesse et de proximité, en réarmant notamment l'État au plus près des territoires.
Pour que le projet « La Ville à Joie » se pérennise dans le temps, le recours au fonds européen constitue un levier fort. Néanmoins, le recours à ce fonds demande beaucoup de trésorerie et représente un lourd poids administratif. Face à ce qui nous attend concernant les fonds de l'État, le fonds européen constitue la solution à l'avenir, nécessitant que l'État s'engage fortement avec les collectivités pour accompagner les acteurs dans cette démarche lourde pour de jeunes associations ou entreprises comme celles de Marius Drigny.