Il est difficile de parler de continuité écologique et de moulins sans évoquer la situation catastrophique des espèces telle que le saumon, l'esturgeon, la grande alose ou encore l'anguille. Depuis 1970, 95 % de ces populations ont disparu. Leur potentiel de reproduction s'en trouve évidemment affecté.
Nous pouvons conserver une vision romantique des moulins, mais ceux-ci représentent un problème. Nous comptons plus de 100 000 obstacles en France, tous les deux à cinq kilomètres.
Certes, la disparition des poissons est multifactorielle, mais le niveau de population nous oblige à agir rapidement. La situation n'est pas irréversible, mais elle est grave.
Avec le réchauffement climatique et la baisse du niveau des cours d'eau, le modèle économique de ces ouvrages n'est-il pas condamné à moyen terme ?
Pourquoi ne pas établir un partenariat avec la Fédération nationale de la pêche en France, qui compte 1 000 employés et 40 000 bénévoles ?