La pollution chimique des cours d'eau est insidieuse et très radicale. Je suis élue du comité de bassin Adour-Garonne. Un colloque est organisé la semaine prochaine sur le thème des micropolluants et des microplastiques, sujet sur lequel je suis très investie.
Je ne remets évidemment pas en cause les bienfaits du rétablissement de la continuité écologique, mais je m'interroge sur les actions de lutte contre les micropolluants, qui constitue un sujet de première importance.
Mme Manfredi a indiqué que le rétablissement de la continuité écologique concernerait 25 000 kilomètres de rivières au sein de l'UE. Comment s'opère la répartition ? En parallèle, comment envisage-t-on une réduction de la pollution de l'eau ?
Je m'interroge sur les arguments de M. Meyneng portant sur la sécheresse et l'eau retenue par les moulins. Nous connaissons des sécheresses de plus en plus importantes. Je vis au bord de la Dordogne, dont le niveau est très bas : je suis très inquiète. La semaine dernière, lors d'un comité de bassin, EDF a indiqué que la moindre goutte d'eau serait comptée en prévision des besoins en électricité l'hiver prochain. Comment s'adapter à cette évolution rapide de la situation, notamment au regard du contexte international ?