Aujourd'hui, il n'existe pas de consensus scientifique sur ces questions. Les études montrent que le gain est incertain pour les rivières ayant fait l'objet de restauration écologique - cela représente entre 3 000 et 5 000 destructions d'ouvrages en France. Nous observons que le niveau de l'eau diminue dans les rivières, de même que la quantité de poissons. Les eaux deviennent de plus en plus turbides.
L'article L. 211-1 du code de l'environnement est au coeur de notre débat. Il vise à protéger la ressource en eau et à prévenir les inondations, ce qui suppose de créer une succession de petites retenues d'eau. Les plans d'eau, les étangs et les eaux lentes permettent d'épurer les eaux naturellement et ainsi de lutter contre la pollution.
Malheureusement, la Commission européenne tombe dans le même travers que la France, où le développement de l'hydroélectricité a été entravé ces douze dernières années au nom de l'idéologie de la rivière coulant librement de l'amont à l'aval.