Intervention de Gabriel Attal

Réunion du 19 juillet 2022 à 14h30
Règlement du budget et approbation des comptes de l'année 2021 — Discussion générale

Gabriel Attal :

Personne ne nie cet effet de rattrapage, mais admettons ensemble que son ampleur et sa rapidité tiennent largement aux mesures de protection que nous avons mises en œuvre.

Nous voulons maîtriser, enfin. Des comptes bien tenus sont la condition sine qua non d’objectifs qui vont bien au-delà des raisonnements financiers et qui garantissent notre indépendance, notre souveraineté et notre capacité à agir.

Après 8, 9 % en 2020, le déficit public s’est établi à 6, 4 % du PIB en 2021. Cette amélioration résulte largement du rebond de l’activité économique – fin mai, l’Insee a révisé la croissance à 6, 8 %. Mais je veux là encore souligner que le « quoi qu’il en coûte », qui s’est imposé aussi longtemps que la situation économique l’exigeait, a joué un rôle décisif. Parce qu’ils savaient que l’État se tenait à leurs côtés, les ménages ont consommé et les entreprises ont sauvegardé l’emploi et investi.

Premièrement, cette croissance a été forte, parce que les acteurs économiques ont compris que la puissance publique jouait pleinement son rôle d’amortisseur.

Deuxièmement, la très bonne dynamique du marché du travail tient bien sûr à la croissance, mais aussi aux réformes structurelles que nous avons conduites en matière d’assurance chômage, de formation professionnelle ou de renforcement de la compétitivité de nos entreprises, si bien que, au quatrième trimestre 2021, le taux de chômage a atteint 7, 4 %, soit son plus bas niveau depuis 2008.

L’année 2021 doit donc apparaître comme la première étape post-covid sur le chemin qui doit nous conduire à ramener le déficit public sous la barre des 3 % du PIB en 2027. Cet objectif est atteignable. Je veux rappeler que nous l’avons atteint au début du précédent quinquennat pour la première fois depuis des années.

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