Je ne peux pas dans l'immédiat, il faut aussi attendre les agréments des pays d'accueil.
En ce qui concerne l'Aukus, l'essentiel est la rupture d'une relation de confiance entre alliés. Mon prédécesseur et le Président de la République ont exprimé dans des termes très clairs ce qu'ils en pensaient !
Nos outre-mer constituent un élément majeur de la puissance de la France dans la région. Grâce à eux, nous avons le deuxième zone économique exclusive.dans le monde. Un de mes objectifs sera de veiller à une meilleure articulation entre notre action diplomatique et notre politique en outre-mer. C'est ce que nous avons commencé à faire avec mon collègue ministre de l'intérieur. Je rappelle aussi que s'est tenu sous présidence française, au début de l'année, un sommet entre l'Union européenne et les pays de la région indo-pacifique.
Merci Madame Conway-Mouret d'avoir rappelé que les agents du ministère des affaires étrangères exercent des missions de plus en plus nombreuses.Nous devons mener une réflexion de fond sur l'adaptation entre les moyens et les missions, la place de la diplomatie dans l'État, et définir une ligne de conduite.
Comment répondre à la propagande anti-française en Afrique ? Pour être honnête, nous n'étions pas préparés à y répondre car, en tant que démocratie, nous ne pratiquons pas la falsification de l'information. Néanmoins, nous devons contrer cette propagande. Des réflexions ont déjà été engagées. Cela suppose des moyens humains au sein du ministère des affaires étrangères, mais aussi en interministériel pour lutter contre la désinformation.
Enfin, je n'ai pas répondu à la question sur la DGSE, mais il me semble que ce n'est pas à moi d'y répondre.