Merci pour la précision de vos réponses à l'occasion de cette première prise de contact. Vous avez pu constater la diversité des questions et les connaissances de nos collègues sur un grand nombre de sujets.
Je retiens de cette audition que nous partageons la volonté de procéder au réarmement budgétaire du Quai d'Orsay, après une lente dégradation. Chaque année, lors de la discussion budgétaire, nous combattons cette tendance à la baisse des crédits du MEAE, mortifère pour le rayonnement de la France.
Reste une divergence sur la réforme du corps diplomatique. Je prends acte de la fin de non-recevoir sur la suspension de la réforme ; il conviendrait pourtant de prendre un peu de temps. Nous gardons la main tendue, car nous ne sommes pas dans une position de blocage absolu. La réforme a suscité une incompréhension au sein de nos deux assemblées. Je ne souhaite pas, pour ma part, que cela ait des conséquences sur la discussion budgétaire : le Parlement, lorsqu'il se sent mis de côté, peut avoir des réactions épidermiques.
Je prends acte de votre volonté de nous associer aux États généraux de la diplomatie. Nous avons une expérience de la diplomatie parlementaire, à travers les missions, l'activité des groupes d'amitié notamment. Conservons la relation de confiance engagée avec votre prédécesseur, qui au demeurant n'empêche pas les désaccords.
Nous gardons la volonté de porter au plus haut le rayonnement de la France, sans oublier la dimension éducative représentée par l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE) et les Instituts français. Nos rapporteurs sont exigeants, tout en conservant notre posture particulière qui consiste à toujours préférer la formulation de propositions au blocage.
Ce point de l'ordre du jour a fait l'objet d'une captation vidéo qui est disponible en ligne sur le site du Sénat.
La réunion est close à 18 h 35.
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