Monsieur le garde des sceaux, vous le savez, la sécurité est la première des libertés que l’État doit à ses citoyens. Notre société, nous le constatons, est en pleine déliquescence. Le règlement de comptes à l’Opinel est aujourd’hui monnaie courante ; l’indifférence à la mort de l’autre l’est aussi.
Dans une telle société, il vous faudra beaucoup de courage et beaucoup de conviction pour restaurer l’autorité républicaine à tous les niveaux, de l’école jusqu’à l’institution judiciaire. Nous comptons sur vous pour le faire.