Intervention de Marcel Deneux

Réunion du 16 février 2010 à 21h45
Loi de finances rectificative pour 2010 — État b

Photo de Marcel DeneuxMarcel Deneux :

Après tout ce qui a été dit sur ce canal Seine–Nord Europe, j’ai hésité à prendre la parole, mais, puisque le département dont je suis l’élu, la Somme, apporte la plus grande partie des terres agricoles nécessaires à sa réalisation, il est de mon devoir de m’exprimer.

Voilà dix-sept ans que nous avons conçu ce projet, en relation d’abord avec M. Pons, puis avec M. Gayssot. À l’époque, certains nous disaient que la réalisation d’un tel ouvrage était impossible en France car notre pays ne comptait plus un seul ingénieur ayant mis un canal en eau. Malgré tout, Philippe Marini, moi-même et d’autres élus nous sommes rendus à Bruxelles, avons constitué des associations, pour finalement parvenir au résultat que nous connaissons aujourd’hui.

J’avais cru que la déclaration d’utilité publique mettait enfin un terme au processus de réflexion. Monsieur le ministre, maintenant que le financement de ce canal est à peu près assuré, permettez-moi de vous dire que ce sont non pas les collectivités territoriales qui se font tirer l’oreille, qui ont organisé l’assèchement de l’AFITF, mais l’État. En outre, nous avons entendu des discours enflammés sur la manière de relier Le Havre à Paris ; eh bien permettez-moi de vous dire que ce canal permettra de relier Le Havre au Danube et à Hambourg.

Ces arguments me paraissent de nature à vous permettre d’obtenir ces 300 millions d’euros auprès de qui vous savez.

Pour ma part, je souhaite que l’amendement de M. Marini soit adopté.

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