Sur le terrain, les entreprises qui ne bénéficient pas des TRVE m'alertent sur les augmentations colossales auxquelles elles devront faire face.
Un groupe, dans les départements de la Loire et de la Haute-Loire, verra sa facture augmenter de 1,7 million d'euros en 2021 à 5,4 millions d'euros, entre 2023 et 2024.
Une société, qui traite les ordures ménagères de tout le département de la Haute-Loire, paiera 750 000 euros, contre 110 000 aujourd'hui.
Une scierie, dans le département de la Haute-Loire, passera de 500 000 euros à 2,7 millions d'euros, de 2021 à 2023.
Qui peut croire que les marges bénéficiaires de ces entreprises puissent absorber des évolutions aussi rapides du prix de l'électricité ?
Par ailleurs, j'ai visité récemment le barrage de Poutès, en Haute-Loire, dont on a rasé le mur pour ne turbiner que de l'eau en constant. Les capacités de production restent bonnes, mais elles ne permettent pas de couvrir les pics. Pour remédier à cette difficulté, la seule possibilité est de faire des barrages hydroélectriques permettant de moduler le turbinage, ce qui n'est plus possible à Poutès, ou de réactiver des centrales thermiques à gaz ou à charbon.
Ma question est simple : quand envisagerons-nous de rouvrir des centrales hydroélectriques ?
Ma seconde question porte sur la méthanisation. Il est urgent de réévaluer le tarif de rachat de l'électricité et du gaz en fonction de l'évolution des prix. Quand le ferons-nous ?