Pas du tout : des mesures très précises ont d’ores et déjà été prises et d’autres sont en voie de l’être par les acteurs institutionnels et ceux qui ont la capacité de gérer des millions de mètres carrés et des centaines de milliers de collaborateurs.
Ce n’est donc pas un petit geste, comme je l’entends parfois : il s’agit bien au contraire de savoir comment, structurellement, on réalise cette économie d’énergie de 10 %.
D’ailleurs, le Président de la République a fait référence au plan de RTE (Réseau de transport d’électricité) dans son discours de Belfort ; il a longuement insisté sur le besoin de réduire notre consommation énergétique – 40 % de diminution de notre consommation à usage constant. Cela suppose à la fois de la sobriété et de l’efficacité énergétiques : les deux sont indéniablement liées, et c’est l’un des trois piliers de notre politique énergétique.
J’en profite pour indiquer que, depuis le début de l’année, nous constatons une baisse de l’ordre de 5 % à 10 % de la consommation de gaz naturel en France, même si ces résultats ne sont pas intégralement liés à la sobriété.
Sur les émissions de CO2, nous déployons une politique de court terme, qui consiste à remplacer un fournisseur par un autre – un dealer par un autre, comme je l’ai entendu.