Madame la ministre, aux termes de l’alinéa 3 de cet article, « le gestionnaire du réseau public de transport publie, au plus tard la veille du jour concerné, l’information selon laquelle le système électrique est dans une situation de forte tension justifiant la mise en œuvre de ce dispositif ».
J’ai parlé tout à l’heure d’anticipation et de possibles habilitations. Est-il cohérent de prévoir une alerte la veille du jour concerné ? Ne savons-nous pas qu’il existe toujours de fortes tensions à certaines périodes ? Que la consommation n’est pas la même en hiver et lors des canicules ? Ne pouvons-nous pas anticiper davantage ?
Pour le moment, un certain nombre d’inconnues persistent au sujet de la Russie. Le contexte de guerre perdure : quel impact aura-t-il en cas de problème d’approvisionnement ? Nous sommes manifestement en situation d’urgence : comment l’Hexagone passera-t-il l’hiver ? On l’ignore. Ne pourrions-nous pas mieux anticiper les événements géopolitiques et géostratégiques plutôt que de faire comme si nous naviguions sur un long fleuve tranquille ?