L’avis est défavorable.
On peut refaire le match et s’interroger sur ce qui a été fait ces dix dernières années, la situation reste la même : aujourd’hui, 30 % des consommateurs relèvent de l’Arenh, parmi lesquels des PME et des entreprises industrielles, cependant que le prix de l’électricité a été multiplié par dix depuis 2019, compte tenu de la réalité du productible nucléaire.
À défaut d’Arenh, ces entreprises ne bénéficieront d’aucune protection. Je ne dis pas que c’est satisfaisant ; je dis simplement qu’en montant au capital d’EDF nous prenons nos responsabilités en tant qu’actionnaire, en offrant un bouclier à ces entreprises.
Pour assurer cette protection, nous avons besoin d’un certain volume d’Arenh.
Cette remarque vaut également pour les collectivités territoriales : parmi les collectivités de plus de dix salariés, beaucoup ne bénéficient pas d’un tarif réglementé, ce qui est source de nombreuses difficultés. Ainsi, elles sont légion à avoir dû augmenter drastiquement leurs budgets d’éclairage et de chauffage, alors même qu’elles ont engagé des démarches en vue d’une plus grande sobriété. Elles se retrouvent, de fait, bien démunies.