J’émets le même avis, ainsi que sur les deux amendements suivants, qui visent à fixer le plafond annuel de l’Arenh en proportion de la production du parc nucléaire français.
Comme l’a indiqué le Gouvernement lors de l’examen de ce texte à l’Assemblée nationale, le plafond de 120 térawattheures correspond au niveau de productible d’électricité nucléaire attendu l’an prochain, en tenant compte des visites décennales et des difficultés liées aux phénomènes de corrosion sous contrainte.
Notre objectif, c’est que le productible nucléaire augmente. Dès lors, nous pourrons dégager une marge de manœuvre pour augmenter le plafond de l’Arenh. D’ici à 2025, nous n’avons pas d’autre moyen pour protéger les collectivités territoriales, les PME et les entreprises industrielles contre l’augmentation des prix de l’électricité.
Je l’entends, le mécanisme de l’Arenh a ses limites. Comme on le dit dans d’autres domaines, c’est peut-être le pire des systèmes, mais c’est le meilleur que nous ayons à notre disposition.
J’y insiste : nous aurons besoin de plus de 120 térawattheures en 2024 et en 2025. Viendra ensuite la mise en œuvre d’un nouveau système, auquel vous serez évidemment associés.