Je souscris pleinement à ce qui vient d’être dit : sachant qu’aucune norme européenne n’autorise l’utilisation directe des huiles alimentaires usagées en tant que carburant et que l’évaluation des risques est insuffisante – je pense par exemple aux pertes de garantie –, l’application d’un tel dispositif serait délétère ; il faut évidemment la refuser.
Je me range sans tarder à l’amendement que M. le rapporteur pour avis s’apprête à présenter et qui est excellemment bien écrit. La solution apportée est la bonne : donnons du temps au temps, soyons certains de ne pas faire de bêtise et de ne pas nous engager dans une voie désastreuse pour notre souveraineté énergétique.
Je retire mon amendement au profit de celui de la commission de l’aménagement du territoire.