Avec toute la courtoisie républicaine qui est de mise dans notre assemblée, et même ailleurs, je ferai remarquer à notre collègue Jean-Luc Mélenchon que, même s’il déploie pour y parvenir un très grand talent, il ne me fera pas développer de syndrome de culpabilisation.
Je ne suis pas ici pour délivrer des diplômes de gauche, de République et éventuellement d’Europe, et je n’accepte pas que d’autres se croient autorisés à le faire.
Très modestement, j’ai aussi appris une chose : en politique, j’ai évité les compromissions, mais les compromis, j’en fais en permanence.
Le laïc que je suis a, ce soir, le sentiment d’avoir fait un compromis. Mais, ce compromis, je peux demain aller l’expliquer dans mon département sans aucun problème, et je crois que nous avons fait du bon travail. Libre à d’autres de considérer que nous nous sommes couchés ou que nous avons capitulé ; tel n’est en tout cas pas mon sentiment !