Monsieur le ministre délégué, je vous remercie de cette précision concernant l’AAH.
Toutefois, lorsque la valeur de l’euro baisse de 10 % par rapport à celle du dollar, c’est autant de moyens budgétaires en moins dont dispose le ministère des affaires étrangères pour financer les aides sociales versées à nos compatriotes résidant à l’étranger, alors même le budget de ce ministère est déjà particulièrement contraint.
Par ailleurs, l’accompagnement financier de l’État, qui s’était pourtant engagé à prendre en charge 50 % du financement du dispositif dit des « catégories aidées », n’est plus suffisant pour répondre aux besoins de la Caisse des Français de l’étranger.
Les 3 millions d’euros que nous voulons réorienter vers nos compatriotes de l’étranger visent donc non seulement à financer la déconjugalisation de l’AAH, mais aussi à soutenir la Caisse des Français de l’étranger et à permettre à chacun de faire face à l’inflation et à la baisse de l’euro par rapport au dollar. Cette somme est nécessaire.