Le rôle de l’Office national des forêts (ONF) dans la gestion durable de la forêt française est essentiel, notamment pour nous préserver des conséquences du réchauffement climatique. L’ONF gère 17 millions d’hectares de forêt publique, soit 30 % de la surface forestière nationale, et assure 40 % de l’approvisionnement de la filière bois.
Le Gouvernement et le conseil d’administration de l’ONF ont décidé, d’un commun accord, en juillet 2021, de supprimer 475 postes équivalents temps plein supplémentaires.
Ces amendements tendent à mettre un coup d’arrêt à cette hémorragie de ressources humaines, en abondant le budget de l’ONF, afin de sauvegarder les 475 emplois menacés par le nouveau contrat État-ONF, mais également en octroyant les fonds nécessaires à la création de 500 postes, soit 10 % des postes supprimés ces vingt dernières années.
J’attends surtout de réelles réponses de la part du ministre concernant l’avenir d’un service public de la forêt – d’ailleurs, je déposerai de nouveau ces amendements lors de l’examen du prochain projet de loi de finances.
Mon collègue Ronan Dantec avait posé une question d’actualité au Gouvernement sur ce sujet. Les annonces du ministre concernant la mise en place d’une « météo des forêts » ou d’actions de communication, voire peut-être la création d’un numéro vert, ne sont pas à la hauteur. Il faut un véritable moratoire sur la suppression des postes à l’ONF.