Les dispositions de cet amendement, que j’espère consensuel, complètent l’amendement présenté à l’instant par le Gouvernement.
L’Assemblée nationale a voté 230 millions d’aide d’urgence pour le fioul. Dans le même temps, et nous n’en sommes pas suffisamment conscients, les prix des pellets et des granulés de bois ont été multipliés par deux.
Or, dans le cadre de MaPrimeRénov’, l’aide principale mise en place concerne l’installation de chaudières à bois pour les ménages relevant des deux premiers déciles, c’est-à-dire les plus pauvres.
Aujourd’hui, ceux qui ont conservé leur chaudière fioul et qui ne sont pas engagés dans la transition énergétique bénéficieront d’une aide, et les ménages pauvres, qui sont passés, grâce au dispositif MaPrimeRénov’, au chauffage au bois, neutre en carbone, ne seront pas aidés, alors même que les prix ont été multipliés par deux.
C’est pourquoi nous proposons d’engager 50 millions d’euros d’aide, ce qui est une somme raisonnable. Il serait possible, pour aller dans le sens de ce qu’avait présenté Michel Canévet, de considérer que la part supérieure des 230 millions d’euros n’était peut-être pas nécessaire.
Ces 50 millions d’euros sont donc très importants. Il s’agit ici de budgets de l’ordre de 1 000 euros pour les ménages très modestes, soumis à la flambée des prix des pellets et des granulés de bois.