Le logement est la principale dépense contrainte des ménages et, contrairement aux autres dépenses contraintes, sa part dans le revenu des ménages n’a cessé d’augmenter : de 7 % dans les années 1950, elle est passée, selon l’Insee, à 17 % aujourd’hui.
Cette dynamique est singulièrement préoccupante dans les grandes villes, avec l’explosion des locations de courtes durées, du type Airbnb, et l’insuffisante lutte contre l’augmentation rapide du nombre de logements vacants. Cela conduit à un certain nombre de difficultés, notamment une perte de pouvoir d’achat pour nos concitoyens.
Afin d’orienter durablement les loyers à la baisse, nous proposons, par cet amendement, de fixer dans chaque zone un loyer de référence inférieur au loyer médian, que les propriétaires ne pourraient pas dépasser. Je le rappelle, 5 % des propriétaires possèdent 50 % des logements : ils ne sont donc pas dans l’extrême difficulté.