Alors que l’urgence climatique n’a jamais été aussi prégnante, il a fallu attendre les ultimes semaines du quinquennat précédent pour que soit présenté le nouveau contrat de performance de SNCF Réseau.
Ce contrat-cadre n’est ni plus ni moins que le document qui détermine les investissements sur l’ensemble du réseau ferroviaire français pour la décennie à venir. Le Sénat, par la voix de sa commission de l’aménagement du territoire et du développement durable, est allé jusqu’à qualifier ce document d’« occasion manquée », tant il maintient la tête de la SNCF financièrement sous l’eau, empêchant de fait une amélioration significative de l’état du réseau.
Par ailleurs, Mme la Première ministre, dans sa déclaration de politique générale prononcée le 6 juillet dernier, affirmait que « le ferroviaire est et restera la colonne vertébrale d’une mobilité propre ». « Nous continuerons les investissements de ces dernières années », avait-elle ajouté.
Le groupe Socialiste, Écologiste et Républicain considère que la France ne peut continuer de prendre du retard sur ses voisins européens. Il entend donc corriger cette situation, en abondant de 1 milliard d’euros le programme « Infrastructures et services de transports » de la mission « Écologie, développement et mobilité durables ».