On l’a dit, la comparaison avec nos voisins suisses, allemands, italiens – et j’en passe ! – est cruelle.
S’il y a un moment, une période pour en sortir, c’est vraiment maintenant. Par conséquent, cet amendement, identique à ceux qu’ont déposés notre cher collègue Olivier Jacquin et notre non moins cher collègue Philippe Tabarot, vise à abonder de 1 milliard d’euros annuels les investissements ferroviaires. C’est en effet le montant qui manque, chaque année, pour assurer la régénération et la modernisation de notre réseau.
Selon le gestionnaire du réseau, sans un changement de braquet dans les années à venir, nous assisterons au déclin inexorable de la performance de notre ferroviaire. On l’a dit, la signature, à l’abri des regards, pendant la campagne électorale, du nouveau contrat de performance État-SNCF Réseau a profondément déçu tous les acteurs du ferroviaire.
Certes, les investissements, dans la dernière période, sont passés de 1 milliard d’euros annuels à quelque 2, 8 milliards. Il est cependant raisonnablement nécessaire d’ajouter 1 milliard d’euros. C’est le président de l’Autorité de régulation des transports (ART) qui le dit : ce contrat de performance, pour lui, est une occasion manquée.
Allons-nous oui ou non décrocher de l’Europe ferroviaire pour très longtemps ? C’est à nous d’en décider, chers collègues !