Nous sommes très sceptiques quant au montant de 4 millions d’euros prévu par cet amendement.
En fin d’année dernière, des manifestations s’étaient produites, illustrant la très grande détresse régnant dans les départements et régions d’outre-mer en raison de la situation de pauvreté.
Ainsi, respectivement 32 % et 24 % des familles monoparentales de Guyane et de Guadeloupe sont en situation de grande pauvreté, contre 5 % dans l’Hexagone ; la pauvreté est cinq à quinze fois plus fréquente en outre-mer qu’en métropole, en particulier dans les familles monoparentales et chez les retraités, selon une étude de l’Insee.
Près de 18 % des Français en grande pauvreté résident dans les départements et régions d’outre-mer, alors que ces territoires représentent 3 % de la population française.
Nous sommes donc très réservés sur le montant prévu.