Le malheur français me fait penser à une devise de l'armée « res non verba ». Voilà des années que l'on fait le même constat sur les 35 heures ! Il y a un double discours, on le voit avec l'exemple de Renault dont les nombreuses délocalisations ont été orchestrées par un président qui était l'ancien directeur de cabinet d'un ancien Premier ministre, lequel siège au Conseil constitutionnel ! Les murs sont nombreux, de la formation de nos jeunes jusqu'à nos systèmes pour faciliter les exportations.
Avez-vous eu récemment des financements français ou européens qui ont bénéficié à des entreprises qui n'étaient pas françaises - dans les domaines militaires, notamment ?
Il est plus difficile de soutenir le tissu économique depuis la région que depuis le département. Suite à la loi NOTRe, la plus ancienne agence de développement économique d'Île-de-France, située dans le Val-d Oise, a été supprimée, et ses compétences transférées à la région. Depuis, nous peinons à maintenir des liens avec les pays étrangers. Comment revenir sur ces points pénalisants ?