Monsieur le sénateur, je sais votre implication sur ce sujet. Je veux vous rassurer : prudence ne signifie pas naïveté de la part de la France. Le Gouvernement est bien conscient de l’enjeu stratégique que représentent les grands fonds marins. C’est la raison pour laquelle, outre une stratégie de recherche marine, nous développons, avec le ministère des armées, une stratégie de maîtrise de ces fonds marins, notamment pour être en capacité d’assurer la surveillance de notre espace maritime et de nos câbles sous-marins.
Le rapporteur, parfaitement au fait de ces enjeux, sait bien la nécessité d’accroître ces moyens de surveillance – en surface et en profondeur –, notamment dans le cadre de la loi de programmation militaire, et de développer nos capacités d’innovation.
Pour vous répondre concrètement sur le Nautile, je prends l’engagement devant vous d’étudier très précisément s’il est possible et souhaitable de poursuivre, grâce à un financement du plan France 2030, son exploitation, compte tenu de son caractère stratégique, comme vous l’avez très bien souligné.
Sans en revenir toujours à la Bretagne, je veux indiquer à votre collègue des Côtes-d’Armor que tous les résultats de la campagne qu’a menée cet été la mission Hermine 2 de l’Ifremer sont accessibles via son blog. C’est là un élément de partage et de connaissance de la science.